Le rideau s’est levé…
Et c’est alors que le bonheur est arrivé.
Dès les premières répliques, la justesse du ton, l’implication des comédiens, leur effacement derrière leur personnage et derrière le texte, l’homogénéité du plateau ont fait que le spectateur réticent, que j’étais, a adhéré complètement à cette grande fresque grande bourgeoise.
Les caractères sont justes, la diction est parfaite, l’engagement des comédiens est total.
Cette troupe engagée, homogène, talentueuse a porté avec humilité et art un texte qui m’était étranger et a réussi le pari de me faire oublier la forme pour m’entraîner dans la cage de grands fauves dangereux.
La mise en scène, rigoureuse, d’Arlette Glaize, a l’extrême talent de se faire oublier tant elle est juste.
Et pour compléter notre bonheur, les costumes, certains créés par la metteure en scène sont d’une grande harmonie.
Une bien belle soirée.
Extrait de UN POINT DE VUE, PARTIAL, FORCÉMENT
de Guy-Michel CARBOU 21 janvier 2017