LES FILLES AUX MAINS JAUNES

LES FILLES AUX MAINS JAUNES de Michel Bellier
Une histoire de sororité pendant la guerre de 14-18. Quatre femmes d’horizons divers se retrouvent dans une usine d’armement.
Trois d’entre elles ont vu leurs hommes partir au Front
Rose, la mère de famille, mère au foyer
Julie la plus jeune, débrouillarde, joyeuse
Jeanne la plus âgée qui a vu également partir ses deux fils.
Et Louise, la quatrième, suffragiste, embarquée dans l’Histoire en tant que journaliste. Elle observe, rend compte et petit à petit ouvre le regard et la conscience des autres…
Et puis, il y a la « poudre jaune » qui entrent dans la fabrication des obus qu’elles manipulent à longueur de journée…
Le personnage de Louise peut être inspiré par Marcelle Capy (23 ans en 1914) journaliste qui fut envoyée dans les usines d’armements pour rendre compte des conditions des femmes. Ses écrits sont consignés dans l’ouvrage : « Une voix de femme dans la Mêlée, manifeste d’une indignée pendant la Grande Guerre ».

Un texte fort, des dialogues ciselés, sensibles… parfois drôles… jamais pathétiques… des personnages vrais.
Un coup de coeur à Avignon 2019. Après 6 ans de tribulations diverses, je peux enfin en donner ma version accompagnée par quatre magnifiques comédiennes : Michèle Lévèque, Virginie Kersaudy, Clément de Larminat et Eva Delaunay et par Christian, mon régisseur préféré. Arlette